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Ligue des nations: l'Espagne, bousculée, accroche in extremis les Pays-Bas

Les Pays-Bas, souvent enthousiasmants, ont été rejoints sur le fil (2-2) par une équipe d'Espagne longtemps en difficulté jeudi soir au Kuip de Rotterdam en quart de finale aller de la Ligue des champions.

NICOLAS TUCAT - AFP

Les Pays-Bas, souvent enthousiasmants, ont été rejoints sur le fil (2-2) par une équipe d'Espagne longtemps en difficulté jeudi soir au Kuip de Rotterdam en quart de finale aller de la Ligue des champions.

Championne d'Europe en titre, et victorieuse de la dernière édition de cette Ligue des nations, la formation dirigée par Luis De La Fuente, peut toujours rêver d'un troisième titre à la suite, en ballotage favorable avant le match retour dimanche à Valence. Mais elle a été bousculée comme rarement pendant une heure avant d'être plus consistante par la suite.

"L'Espagne est de loin la meilleure équipe européenne de ces dernières années", avait déclaré Ronald Koeman en avant match.

Le sélectionneur néerlandais, ancien joueur et coach du Barça, avait dit s'attendre à ce que les Espagnols aient la possession mais le mentor batave avait aussi assuré que son équipe ne jouerait pas en bloc bas: "pas question de parquer un bus devant le but", avait-il assuré. Et il a tenu parole.

Pourtant, en laissant des espaces aux rapides attaquants ibériques, les Néerlandais se sont d'abord mis dans le dur. Dès la 9e minute, Lamine Yamal chipait le cuir des pieds maladroits de Jorrel Hato avant de trouver Pédri qui faisait parler son génie technique pour servir Nico Williams (0-1). Rapide, esthétique et efficace.

L'attaquant espagnol Lamine Yamal lors du quart de finale aller de Ligue des nations entre les Pays-Bas et l'Espagne jeudi 20 mars au stade De Kuip à Rotterdam

L'attaquant espagnol Lamine Yamal lors du quart de finale aller de Ligue des nations entre les Pays-Bas et l'Espagne jeudi 20 mars au stade De Kuip à Rotterdam

NICOLAS TUCAT - AFP

Début de rêve pour la Roja qui restait sur trois revers face à des Oranje qu'elle avait battus pour la dernière fois en 2010 et la finale de la Coupe du monde en Afrique du Sud.

- Intenable Frimpong -

Mais c'était sans compter sur la fougue de Jeremie Frimpong (intenable jeudi), auteur d'un remarquable solo pour se défaire de deux adversaires avant de voir cet effort récompensé par un but de Cody Gakpo peu avant la demi-heure.

De quoi enflammer le Kuip et donner aux Néerlandais l'envie de mettre la pression sur leurs adversaires, souvent privés de ballon, une rareté pour cette formation d'ordinaire joueuse.

A la 36e, Memphis Depay était bien près de porter les siens aux commande, la frappe de l'attaquant des Corinthians exigeant un arrêt judicieux d'Unai Simon.

Ce n'était que partie remise. Chauds comme la braise, les Néerlandais reprenaient pied au plancher au retour des vestiaires. Frimpong, encore lui, rendait fous les défenseurs visiteurs pour servir sur un plateau le but du 2-1 à Tijani Reinjderd (46e).

Piqués au vif, Alvaror Morata et ses équipiers faisaient alors le siège du but défendu par Bart Verbruggen. Mais le quatre arrière inédit aligné par Koeman (Geertruida-Van Hecke-Van Dijk-Hato) tenait bon tandis que les champions d'Europe s'exposaient à des contre, comme sur cette occasion signée Gakpo (60e).

L'arbitre Glenn Nyberg expulse le joueur néerlandais Jorrel Hato (4e à droite) lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des Nations entre les Pays-Bas et l'Espagne au stade De Kuip à Rotterdam le 20 mars 2025.

L'arbitre Glenn Nyberg expulse le joueur néerlandais Jorrel Hato (4e à droite) lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des Nations entre les Pays-Bas et l'Espagne au stade De Kuip à Rotterdam le 20 mars 2025.

NICOLAS TUCAT - AFP

Les Espagnols retrouvaient espoir à dix minutes du terme suite à l'exclusion de Jorrel Hato, le maillon faible de la mécanique Oranje jeudi. Et ils égalisaient dans le temps additionnel par Mikel Merino à la réception d'une frappe de Williams d'abord repoussée par Verbruggen (90+3).

Depuis qu'il a repris place sur le banc néerlandais en 2023, après une première expérience entre 2018 et 2020, Koeman s'est toujours cassé les dents sur les équipes majeures du continent. Il lui faudra encore attendre pour fêter une victoire face à un cador européen.

Par Benoît NOËL / Rotterdam (Pays-Bas) (AFP) / © 2025 AFP

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