Le compte à rebours est désormais lancé. À moins de dix jours du lancement de la 21ème Coupe du monde de football, joueurs, entraîneurs et amateurs de football trépignent d’impatience avant de tourner tous leurs yeux vers la Russie, pays hôte de cette édition. Alors que l’équipe de France disputera ce samedi à Lyon son ultime match de préparation contre les États-Unis, le président de la République Emmanuel Macron se rendra ce mardi après-midi à Clairefontaine, camp de base des Bleus, pour soutenir ces derniers.
Pour les supporters, cette marque de soutien est toujours bonne à prendre. "Au moins, il est derrière l’équipe de France de foot, c’est notre grand patron !", déclare Dominique à Sud Radio. "Je trouve ça utile, ça leur donne de la force ! Après, c’est à eux de faire le taf, comme on dit !", rappelle toutefois Mohammed. Olivier, lui, espère que le chef de l’État saura distiller quelques conseils aux hommes de Didier Deschamps. "Qu’ils aient la même force de persuasion que lui, qu’ils soient aussi volontaires et dynamiques, parce qu’il est très fort là-dedans…", souligne-t-il.
Pour Eduardo Rihan Cipel, ancien député (PS) de Seine-et-Marne et ex-joueur de l’équipe de France de l’Assemblée nationale, cette visite du chef de l’État est normale, en attendant peut-être que tout le monde se retrouve après les quarts de finale, comme l’a annoncé le président. "Si on arrive en demi-finale, il y a toute sa place. Après, s’il a le temps et la liberté d’y aller plus tôt, ce n’est pas moi en tant que citoyen français qui irais lui reprocher quoi que ce soit ! J’ai toujours estimé que la place du président de la République était aux côtés de l’équipe de France, car l’équipe de France, c’est la France", indique-t-il.
Propos recueillis par Pierre Collas