Le président démissionnaire de l'Aviron Bayonnais était l'invité de Rugby & Cie pour nous parler du projet de fusion entre son club et celui de Biarritz, après l'annulation du vote de l'assemblée générale du BO."Demain soir, lors de l'assemblée générale, les membres du staff et des joueurs de plus de 18 ans vont s'exprimer pour ce projet d'union basque. J'ai défendu bec et ongles ce projet important pour le rugby au pays basque. Je me suis toujours battu pour défendre les couleurs du club. Mais quand ca devient politique, ça ne m’intéresse pas", a-t-il déclaré au micro de Sud Radio.S'il a donné sa démission, Manu Mérin est encore aux manettes du club bayonnais : "Je suis toujours président, mais je vais me retirer dans quelques jours ou semaines, en fonction du déroulement de ce feuilleton de fusion. C'est un combat que j'ai mené en expliquant le projet aux supporters, à la presse... J'espère que la raison va l'emporter demain."
"J’espère que la mairie et les supporters qui ont refusé cette fusion seront là pour mettre la main à la poche pour aider financièrement si besoin"
Face aux critiques qu'il a subies à propos du projet de fusion qu'il a porté, le président Mérin a tenu à remettre les choses en perspective : "Je suis issu d'une partie des quartier populaires de Bayonne. Il y a 700 800 supporters qui sont contre dans la Pena Baiona mais il faut aussi respecter les 12 000 et 13 000 autres qui viennent au stade ainsi que les entreprises qui soutiennent le club depuis des années."En cas de vote contre la fusion, il a préféré avertir les contestataires : "Si la fusion ne se fait pas, il manque encore un million d'euros dans les caisses de l'Aviron pour boucler le budget. On va demander un délai supplémentaire de quinze jours à la DNACG pour pouvoir présenter un budget. Je pense qu'ils vont comprendre qu'on est dans un contexte particulier. J’espère que la mairie et les supporters qui ont refusé cette fusion seront là pour mettre la main à la poche pour aider financièrement si besoin."