"Maintenant, les filles arrivent à avoir une idole chez les féminines"
Une victoire dans un match couperet et c’est une explosion de joie pour les joueuses de Carqueiranne, emmenées par Estelle Gauthier : "je suis passionnée ! D'ailleurs, je ne regarde la télé que pour le foot ! J'ai commencé à 8 ans, j'ai dû m'arrêter deux ans parce qu'il n'y avait pas d'équipe féminine et aujourd'hui je suis là !"
Il lui a même fallu jouer avec des équipes de garçons, faute de clubs existants. Mais aujourd'hui, l'entraîneur Frédéric Bauman se réjouit que les choses changent, grâce à la médiatisation : "maintenant, les filles arrivent à avoir une idole chez les féminines. Avant, ce n'était que chez les garçons".
Une médiatisation qui aide à faire tomber les préjugés : "avant c'était typé, les filles qui jouaient au foot étaient masculines, et voir les bleues un peu plus féminines amène les réticences à tomber".
"Ce sont des footballeuses avant d'être des Messi ou des Ronaldo"
Certains coachs délaissent même les équipes de garçons, comme Yohan Barclay à Tarascon, qui estime beaucoup plus les féminines : "ce sont des footballeuses avant d'être des Messi ou des Ronaldo, tandis que les garçons c'est le contraire, ils oublient d'être des footballeurs. C'est plus les à-côté : la belle voiture, la belle maison, les gonzesses..."
Pour David Nicolas, entraîneur des féminines à l’ASPTT Marseille, le nombre de clubs augmente et ça se ressent sur le niveau de jeu sur le terrain :
Et le mondial comme la starisation naissante de certaines joueuses sont vus d’un très bon œil : un beau parcours des bleues et le nombre de licenciées pourrait s’envoler cet été.
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