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Paris-Nice: cinq choses à savoir sur le "Tour de France en huit jours"

Les retours de Jonas Vingegaard et Julian Alaphilippe, un nouveau chrono par équipes et un "mur de Huy" à la sauce iséroise: cinq choses à savoir sur la 83e édition de Paris-Nice, qui s'élance dimanche du Perray-en-Yvelines.

Thomas SAMSON - AFP/Archives

Les retours de Jonas Vingegaard et Julian Alaphilippe, un nouveau chrono par équipes et un "mur de Huy" à la sauce iséroise: cinq choses à savoir sur la 83e édition de Paris-Nice, qui s'élance dimanche du Perray-en-Yvelines.

. "Un Tour de France en huit jours"

Paris-Nice est un condensé du "Tour de France, en huit jours", selon le patron du Tour Christian Prudhomme, avec un parcours qui mettra en valeur successivement les sprinteurs, les rouleurs, les puncheurs et les grimpeurs. Après un départ des Yvelines, le peloton descendra en diagonale jusqu'à la Côte d'Azur avec, en chemin, un contre-la-montre par équipes mardi à Nevers, une première journée pour grimpeurs se terminant à la Loge des Gardes mercredi et pour finir un week-end explosif autour de Nice. "Celui qui gagne Paris-Nice ne gagnera pas nécessairement le Tour de France mais il est évident qu'au mois de mars, on pense à juillet", résume Prudhomme.

. Le retour de Vingegaard

Jonas Vingegaard lors de la présentation de la saison de son équipe Visma-Lease a bike, le 14 janvier 2025 à La Nucia, en Espagne

Jonas Vingegaard lors de la présentation de la saison de son équipe Visma-Lease a bike, le 14 janvier 2025 à La Nucia, en Espagne

JOSE JORDAN - STR/AFP/Archives

En 2024, il avait préféré s'aligner sur Tirreno-Adriatico, la sœur jumelle italienne de Paris-Nice, qu'il avait remportée le jour même où son coéquipier Matteo Jorgenson s'imposait sur la Promenade des Anglais. Cette année, Jonas Vingegaard est de retour sur la "Course au soleil", dont il avait pris la troisième place en 2023 derrière Tadej Pogacar et David Gaudu, avec l'ambition de gagner et de poser les bases de sa tentative de reconquête du Tour de France, et Jorgenson comme lieutenant. Pur coureur par étapes, le leader de Visma-Lease a bike sera sur son terrain de prédilection: depuis deux ans, hormis ses deuxièmes places sur la Vuelta en 2023 et le Tour de France l'an dernier, il a remporté les sept courses par étapes qu'il a terminées, dont le Tour d'Algarve en février.

. Des Français ambitieux

Derrière Vingegaard, plusieurs coureurs français comptent s'immiscer dans la lutte pour le général. Ce ne sera pas Romain Bardet, qui devait disputer son neuvième et dernier Paris-Nice avant sa retraite en juin mais a déclaré forfait samedi à cause d'une épaule toujours douloureuse après sa chute en Algarve. Pavel Sivakov revient lui de maladie mais affiche des ambitions dans la peau de co-leader de l'armada UAE aux côtés du Portugais Juan Almeida. Le jeune Lenny Martinez voudra s'illustrer avec sa nouvelle équipe Bahrain, alors que son remplaçant chez Groupama-FDJ, Guillaume Martin, sera le leader de la formation française. Cette 83e édition marque aussi le grand retour sur l'épreuve de Julian Alaphilippe après cinq ans d'abstinence, à la tête de sa nouvelle équipe suisse Tudor, qui espère décrocher une invitation pour le Tour.

. Un chrono par équipes qui s'enracine

L'équipe Bora–Hansgrohe lors du contre-la-montre par équipes de la 3e étape de Paris-Nice 2024, le 5 mars 2024 à Auxerre

L'équipe Bora–Hansgrohe lors du contre-la-montre par équipes de la 3e étape de Paris-Nice 2024, le 5 mars 2024 à Auxerre

Thomas SAMSON - AFP/Archives

Pour la troisième année consécutive, Paris-Nice proposera (sur 28 km mardi entre le circuit de Magny-Cours et Nevers) une trouvaille qui fait la fierté de ses organisateurs: un contre-la-montre par équipes d'un genre particulier où le temps est pris sur le premier coureur et non le troisième ou quatrième de chaque équipe, afin d'encourager les leaders à sortir dans le final. "Ça fonctionne bien depuis deux ans et devient une vraie tradition", explique François Lemarchand, le directeur de l'épreuve. Chez ASO on est tellement satisfait de la formule qu'elle sera appliquée pour la première fois sur le Tour de France en 2026 lors de la première étape à Barcelone.

. Un "mur de Huy" à la sauce iséroise

Tous les puncheurs ont coché l'étape qui arrive jeudi à La Côte-Saint-André, dans l'Isère, en conclusion d'une journée à sept ascensions répertoriées. La dernière, qui mène à la Chapelle Notre-Dame-de-Sciez, est particulièrement gratinée et Yannick Talabardon, directeur sportif de Paris-Nice, la compare "au mur de Huy", le célèbre final de la Flèche Wallonne, la jugeant même "légèrement plus difficile". "C'est une ascension de 1,7 km à 11,1% de moyenne mais dont le passage le plus dur est à 18% et on sera à peu près à 500 m de l'arrivée. C'est très spécifique parce que ça va être de plus en plus dur et il faudra être patient pour faire l'effort au bon moment." Une arrivée rêvée pour les puncheurs et un coureur comme Alaphilippe, triple vainqueur de la Flèche Wallonne.

Par Jacques KLOPP / Paris (AFP) / © 2025 AFP

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