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Patrice Lair : "Il va falloir être costaud pour battre les Allemandes"

Par Justin Boche

L'ancien entraîneur des féminines de l'Olympique Lyonnais était l'invité de Rugby & Cie. Il nous a parlé de l'équipe de France féminine de football, qui s'est qualifiée pour les quarts-de-finale de la Coupe du monde."Je suis confiant, il faudra passer l'ogre allemand vendredi, et être très costaud pour les battre. La France a fait un […]

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L'ancien entraîneur des féminines de l'Olympique Lyonnais était l'invité de Rugby & Cie. Il nous a parlé de l'équipe de France féminine de football, qui s'est qualifiée pour les quarts-de-finale de la Coupe du monde."Je suis confiant, il faudra passer l'ogre allemand vendredi, et être très costaud pour les battre. La France a fait un très bon début de match contre la Corée du Sud. Mais c'est une équipe moins forte, vendredi ce sera différent", a-t-il déclaré au micro de Sud Radio.L'ancien entraîneur de l'équipe féminine de Lyon a été satisfait des prestations des Françaises jusque là : "Il fallait tout de même jouer ces matchs « plus simples ». On a été complets dans tous les secteurs. Il faudra faire le bon match, contre une grosse cylindrée, au bon moment. La faille des Allemandes sera peut-être leur défense centrale. Il faudra les prendre dans le dos. La vitesse d'Elodie Thomis peut faire la différence dans cette défense qui n'est pas encore prête. De plus, il va falloir que Laure Boulleau soit au top pour endiguer le couloir droit allemand qui est très fort."Un match difficile mais qui peut être fondateur pour le football français, selon Patrice Lair : "Si on doit passer cet obstacle, la joie sera encore plus belle. Il faut gagner pour pouvoir développer le football féminin dans notre pays."En tant qu'entraîneur, il est aussi revenu sur le point faible du football féminin : ses gardiennes. "Concernant les gardiennes, il faut se poser la question de la formation. Parce qu'il y a de vraies lacunes sur ce poste, notamment dans le domaine aérien. Ce n'est pas un problème français, c'est un problème général", a-t-il conclu.

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