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"Perrine Laffont, une formidable publicité pour le département de l'Ariège"

Par Benjamin Jeanjean

Première médaille française aux Jeux Olympiques de Pyeonchang après son titre en ski de bosses, Perrine Laffont fait la fierté du Ski Club ariégeois des Monts d’Olmes, dont elle est issue.

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On attendait Martin Fourcade, mais c’est finalement Perrine Laffont qui a apporté la première médaille à la France aux Jeux Olympiques d’hiver de Pyeongchang en décrochant ce week-end l’or dans l’épreuve de ski de bosses. Une fierté énorme pour Pierre Marchand, vice-président du Ski Club des Monts d’Olmes, dans l’Ariège, club dont est originaire la jeune championne de 19 ans. "On la connaît depuis ses premiers pas sur les skis, alors qu’elle marchait à peine. On a vécu hier une grande journée d’émotion, et le ski ariégeois et français peut être fier de sa championne après ces années passées à travailler depuis sa première olympiade à Sotchi. J’ai constaté qu’elle avait mûri pour arriver aujourd’hui au sommet de l’Olympe", déclare-t-il au micro de Sud Radio.

"C’est quelqu’un de très réservé, qui met un point d’honneur à performer à chaque fois qu’elle prend le départ d’une compétition. Je me souviens même qu’elle a eu des expériences de ski alpin il y a quelques années. Elle ne pratiquait cette discipline qu’épisodiquement, et à chaque fois qu’on l’inscrivait à une course, elle terminait sur le podium. C’est dans ses gènes, elle a envie de gagner, de performer, de s’améliorer à chaque fois", ajoute-t-il au sujet du tempérament de la néo-championne olympique.

"On peut arriver au plus haut niveau dans une petite station"

Celui qui est également président du comité départemental du ski de l’Ariège souligne également les origines sudistes de Perrine Laffont. "Preuve est faite que dans une petite station et un petit massif avec peu de moyens, mais avec beaucoup de travail et d’abnégation, des coachs et des moniteurs, on peut arriver au plus haut niveau. Elle a suivi la filière en passant par un collège sport-études puis le pôle inter-régional de Font-Romeu. Il y a des moyens à disposition de nos athlètes et tout n’est pas forcément une question d’argent", se réjouit-il avant d’évoquer le coup de projecteur donné par ce titre olympique.

"C'est un formidable coup de publicité pour le département, la région, le ski français. C’est quand même la première médaille d’or de ces JO. Il y a encore des Pyrénéens (on pense à Martin Fourcade qui va forcément se rattraper), donc on va parler de plus en plus des Pyrénées face aux grands massifs et aux grandes stations des Alpes", assure-t-il.

Réécoutez en podcast toute l’interview de Pierre Marchand dans le Grand Matin Sud Radio

 

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