Quel est le sentiment de Richard Gasquet sur l’attente et le report du match face à Andy Murray ? Loïc Revol est allé poser la question à son co-entraîneur, Sébastien Grosjean, pour Sud Radio Sports : "Il s'y est préparé puisqu'on a vu la météo aujourd'hui. On savait qu'il y avait très très peu de chance de jouer. C'est regrettable pour le tournoi et pour tout le monde, mais il faut faire avec donc on verra demain. Il arrive en quart de finale pour la première fois ici, il est déjà content de son parcours, mais surtout de son niveau de jeu". Le co-entraîneur de Richard Gasquet le juge confiant pour affronter le numéro 2 mondial : "il essaye de faire du jus pour être prêt à jouer contre Andy Murray, il est confiant. La journée d'hier était pire qu'aujourd'hui puisqu'il n'y a eu aucune balle de jouée. Il est allé taper 20-25 minutes tout à l'heure et faire des soins pour être prêt pour demain. On se prépare à avoir de l'attente, maintenant il a l'expérience aussi, il sait mieux gérer ces moments assez longs. Il faudra être prêt à avoir des échanges un peu plus longs que d'habitude, mais il est prêt à avoir un combat parce qu'il y aura combat face à Murray".
"Ni l’un ni l’autre ne devraient passer à côté de ce rendez-vous"
Pour Laurent Trupiano, directeur de la rédaction de welovetennis.fr, la situation a tout de même un avantage, et ce pour les deux joueurs : "ils ont eu le temps de panser quelques bobos, de faire des réglages et finalement de prendre conscience de l'enjeu du match. Normalement, ni l'un ni l'autre ne devraient passer à côté de ce rendez-vous parce qu'ils y sont préparés, ils ont le temps d'y penser, de mettre des tactiques et de faire de nouvelles séquences à l'entraînement. Des fois on est dans des enchaînements et finalement on n'a pas le temps de se projeter ou de mettre en place des tactiques. J'ai aussi le sentiment que ce jour supplémentaire a permis peut-être un peu de descendre la pression auprès de Richard. J'imagine mal Richard ne pas rentrer dans l'idée de bien faire et de bien débuter. L'idée d'avoir plus le temps pour se rendre compte finalement qu'il va falloir aller au combat, je pense que c'est positif. Je ne dis pas que c'est plus positif pour Richard que pour Andy, mais c'est positif."