Vingt-trois ans après, la catastrophe de Furiani a été reconnue comme drame national, en hommage aux 18 victimes décédées dans le stade de Bastia, et aux 2300 blessés.Il n'y aura plus de rencontres de football les samedi 5 mai. "Le drame de Furiani avait frappé la France, il fallait le reconnaître officiellement. C'était un engagement de François Hollande, lorsqu'il s'était rendu à Bastia durant la campagne. Il l'a tenu", a expliqué Thierry Braillard.Il n'y aurait donc plus de matchs professionnels de football les samedi 5 mai. Il y a peu pourtant, la Ligue de Football Professionnel et la Fédération Française de Football s'opposaient à cette dernière mesure. "Ce n'est pas du tout un désaveu des professionnels du football. J'ai rencontré plusieurs fois Noël Le Graët, j'ai vu Frédéric Thiriez, et nous avons discuté. Il fallait être concret, trouver un accord qui s'applique et convient à tous. Nous avons donc décidé de ne pas jouer les samedi 5 mai." Car en effet, si les rencontres tombent en semaine, elles seront disputées. Les joueurs porteront alors un brassard noir.Interrogé sur la candidature de Michel Platini à la tête de la FIFA, et sur le sondage Sud Radio "Michel Platini ferait-il un bon président de la FIFA ?", auquel les auditeurs ont répondu "oui" à 64%, Thierry Braillard a d'abord marqué un temps de pause... Avant de déclarer : "Disons que je fais parti des 64% (Rires). J'ai la chance de connaître Michel Platini, et lorsqu'on le connaît, on sait qu'il prendra sa décision. Et qu'il prendra la bonne."
Thierry Braillard : "Il fallait reconnaître le drame de Furiani"
Par Benjamin Bruel
Vingt-trois ans après, la catastrophe de Furiani a été reconnue comme drame national, en hommage aux 18 victimes décédées dans le stade de Bastia, et aux 2300 blessés.Il n'y aura plus de rencontres de football les samedi 5 mai. "Le drame de Furiani avait frappé la France, il fallait le reconnaître officiellement. C'était un engagement […]