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Thierry Braillard : "Il faut créer un statut du sportif"

Par Jérémy Jeantet

Le secrétaire d'Etat aux sports, invité de l'émission Rugby & Cie, revient sur son projet de créer un statut du sportif professionnel.

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Thierry Braillard est l'invité exceptionnel de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio ce jeudi. Parmi les sujets abordés, le secrétaire d'Etat aux sports a notamment défendu son projet de créer un statut du sportif professionnel. "Il existe pour les mannequins, les concierges mais pas pour le sportif, rappelle Thierry Braillard. Et pourtant il y a des vrais spécificités, notamment sur la question de la protection sociale. Jean-Pierre Karaquillo va me rendre un rapport mi-février, qui sera suivi d’un dépôt de proposition de loi pour créer ce statut. C’est la fin du semi-professionnalisme et l’officialisation du statut professionnel. Au rugby, dans certains niveaux, on a des joueurs qui jouent en étant rémunérés par Pôle Emploi, malheureusement pas en tant que sponsor."

"Tous les sportifs professionnels ne sont pas Zlatan"

"Il y a souvent une confusion sur le terme de sportif professionnel, poursuit le secrétaire d'Etat aux sports. Il ne se résume pas à Zlatan Ibrahimovic. Tout le monde croit que c’est gagner beaucoup d’argent, or le salaire moyen d’un volleyeur, par exemple, est de 2500 euros. Sachant qu’on leur demande souvent de faire ça à temps plein, quand ils arrivent à la fin de leur carrière, ils n’ont pas de formation continue et se retrouvent souvent en grande difficulté. On a même des sportifs fabuleux dans des sports moins connus, comme l’escrime ou la gymnastique, avec des gens qui vivent souvent en-dessous du seuil de pauvreté. "

"Un partenariat public-privé qui marche"

Ce nouveau statut du sportif permettra donc d'envisager plus sereinement la reconversion professionnelle une fois la carrière terminée. Sur ce point, Thierry Braillard veut "remettre au goût du jour le double projet : un accompagnement pendant la carrière et une proposition d’emploi pour l’après-carrière. Nous aurons une soixantaine d’entreprises partenaires, qui concerneront une centaine de sportifs présents à Rio, même en paralympiques. On est dans du partenariat public-privé qui marche. Le public va accompagner, mais les entreprises prendront en charge une partie du salaire des sportifs pendant leur carrière et leur proposeront un emploi après, ce qui permettra de les rassurer."

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