"La décision de Blatter lui appartient. Il ne m’appartient pas de commenter cette décision. Mais je peux en commenter les conséquences" a-t-il déclaré au micro de Sud RadioPour lui : "Ce n'est pas une bonne ou une mauvaise nouvelle. Mais elle doit amener la FIFA à rénover ses institutions et à remettre l'éthique et la transparence au coeur de ses réformes. Le moment est venu pour elle de se réformer intégralement. Il faut changer le système "un pays=une voix". Quand on voit que la voix d'Andorre vaut autant que celle de la France, ce n'est pas possible. C'est le début du clientélisme "
"Il faut rénover cette institution"
Face à l'implosion de l'institution, le secrétaire d'état au sport ne veut pas de mise sous tutelle : "Une mise sous tutelle ne serait pas la solution. Il faut rénover cette institution, mais la FIFA est assez grande pour mettre en place des solutions toute seule. Il y a eu la même chose avec le CIO au début des années 2000. Après les scandales, il y a eu une réforme profonde de l'instance. Et aujourd'hui il peuvent se targuer d'avoir un fonctionnement limpide.."Durant la dernière élection, le président de la fédération française de football avait pourtant voté pour Sepp Blatter. "Je ne condamne pas le vote de Noël Le Graët, c'est son choix."
"Michel Platini serait forcément un bon président de la FIFA"
Avec cette démission Michel Platini semble le favori pour prendre la barre de la FIFA. Une perspective qui "n'appartient qu'a lui" selon Thierry Braillard. "C'est une décision qu'il prendra lui-même. Mais il a été un très bon président de l'UEFA, il serait forcement un bon président de la FIFA. Il doit prendre du recule comme pour ses coups-francs autrefois" a-t-il confié ironiquement.Ce scandale pose aujourd'hui la question de la légalité des attributions des prochaines coupe du monde en Russie et au Qatar. Le pays du golf est d'ailleurs fortement montré du doigt par de nombreuses organisations humanitaires à propos des conditions de travail des ouvriers sur les chantiers : "Je suis allé au Qatar, la situation n'est pas aussi dramatique que l'on peut le dire. C'est une jeune et petit pays qui a la volonté de faire une belle organisation. Est-ce que les grands évènements doivent être tous dans les grands pays ? C'est une question qui se pose. Pour le moment la corruption n'a pas été avérée" a conclu le secrétaire d'état.