Au lendemain de la première étape alpine et de l’ascension du col du Galibier, faut-il ou non s’inquiéter pour Julian Alaphilippe ?
Le contrat est déjà rempli
"On peut toujours s’inquiéter, juge Pascal Chanteur. Tant qu’on n'a pas passé la ligne, rien n’est jamais acquis. Julian a montré quelques petites faiblesses dans les 500 derniers mètres de la côte du Galibier, ce n’est rien et beaucoup en même temps. Mais il avait encore des forces pour rétablir la situation en descente, et il n’a perdu aucune seconde sur son premier adversaire et rival".
"Aujourd’hui, il va prendre le départ avec la même avance. C’est une étape de 130 km, et je pense que notre chouchou sera en jaune encore ce soir". À trois jours de l’arrivée, est-ce le moral qui prime avant tout ? "Julian Alaphilippe a déjà gagné deux étapes, porté le maillot jaune 14 jours. Alors qu’il était parti pour le porter la première semaine, il a déjà rempli son contrat, il vit au jour le jour. Comme les enfants, il lui reste deux dodos... Mais ce qui est sûr, c'est que le maillot est sur ses épaules, et qu’il va falloir venir le chercher".
Une étape courte, donc nerveuse
Peut-il être attaqué ? "Bien sûr, car il ne reste que deux jours vraiment difficiles, aujourd’hui et demain, avec l’arrivée à Val Thorens. Les places sont acquises, vous avez quatre coureurs qui se tiennent en 20 secondes. Je pense qu’aujourd’hui, Geraint Thomas est celui auquel il faut faire le plus attention. La montée de Tignes n’est pas très longue, avec des changements de rythme qui conviennent parfaitement à Julian".
Quid de Thibaut Pinot ? "Vous ne pouvez pas tous les jours être à votre maximum. Si hier, c'était le jour où il se sentait le moins bien, tant mieux ; il aime les Alpes, il a adoré les Pyrénées. Ce sont des étapes courtes, très nerveuses, très rapides, il va falloir courir très intelligemment".
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