"Tant que je resterai entraîneur du club, il y aura beaucoup moins de joueurs africains qui rejoindront les rangs des Girondins de Bordeaux, parce que je n'ai pas envie de me retrouver avec 12 gars qui se barrent tous les deux ans", a expliqué l’entraîneur, faisant allusion au départ des joueurs africains à la Coupe d'Afrique des nations (CAN).Pourtant, l'ancien international tricolore explique à sa façon que ce type de joueur présente de nombreuses qualités : "L'avantage du joueur typique africain, c'est qu'il est pas cher quand on le prend, c'est un joueur prêt au combat généralement, qu'on peut qualifier de puissant sur un terrain. Mais le foot, ce n'est pas que ça. Le foot, c'est aussi de la technique, de l'intelligence, de la discipline. Ce sont des critères à prendre en compte au moment d'un recrutement. Il faut de tout. Des Nordiques aussi, c'est bien les Nordiques, bonne mentalité. C'est un mélange, une équipe de foot, c'est comme la vie, c'est comme la France, c'est un mélange. On a des défenseurs, des attaquants, des milieux, des rapides, des grands, des petits, des techniques."
L’épisode des quotas
Une sortie médiatique maladroite et totalement déplacée, qui rappelle l'affaire des quotas en 2010. Laurent Blanc avait à l'époque expliqué, lors d'une réunion de la direction technique nationale de la Fédération française de football : "Et qu'est-ce qu'il y a comme grands, costauds, puissants ? Des Blacks. C'est comme ça. C'est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation et les écoles de football, il y en a beaucoup."