Il était temps. Le Premier ministre va prochainement être entendu par la commission d’enquête sur l’affaire Betharram. Depuis la révélation de ce scandale, François Bayrou fait partie des principales personnalités mises en cause.
"Que l’affaire Betharram ne devienne pas l’affaire Bayrou"
La commission d’enquête sur l’affaire Betharram avance. Et d’audition en audition, on découvre l’ampleur des mensonges du Premier ministre, François Bayrou. Aussi, ce dernier devrait normalement être auditionné au mois de mai prochain. "On est malheureusement habitué au mensonge en politique. Ce que je souhaite, c’est que l’affaire Betharram ne devienne pas l’affaire Bayrou. Aujourd’hui, il y a quand même plus de 200 plaintes. Que fait-on de ces personnes-là ?" s’interroge Arnaud Gallais.
Ce dernier de rappeler que la congrégation Betharram a mis en place une commission indépendante, avec à sa tête un professeur d’université. Un scandale pour Arnaud Gallais dans la manière de gérer la pédocriminalité dans l’Eglise. "Ce sont les principaux mis en cause qui mettent en place ces commissions pour résoudre le problème. C’est de cette manière-là qu’on juge les crimes en France. C’est un scandale sans nom » ajoute-t-il. « Tout le monde ment, et il n’y a aucun problème. Il faut une justice d’exception. Il faut que les personnes qui mentent arrêtent de mentir, il faut que les gens soient aussi dignes que les victimes".
"Que les bourreaux tremblent"
"Il faut fermer ces types d’établissement. Par dignité pour les victimes. On ne peut pas faire le compte des victimes et se demander si aujourd’hui tout va bien. On pourrait parler également du village d’enfants de Riaumont. Il faudrait peut-être qu’il soit fermé définitivement. En France, on se moque royalement des enfants. Et derrière, on a des adultes politiques, qui mentent éhontément" estime encore Arnaud Gallais sur Sud Radio.
Dans le cas de Betharram, ce sont plus de 200 victimes qui attendent justice. "Vous avez 200 plaintes aujourd’hui. A priori, cinq ne sont pas prescrites. A quel moment rend-on imprescriptible ces crimes et délits ? Il faut que les bourreaux tremblent. Et que les complices soient traduits en justice" conclut Arnaud Gallais au micro d’Alexis Poulin.
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