La décision de Donald Trump d’augmenter les tarifs douaniers secoue la planète entière. Pourtant, se pourrait-il que cette décision, reportée de 90 jours sauf pour la Chine, soit une bonne chose pour nos agriculteurs français.
"On ne peut pas mettre les agriculteurs en compétition"
Donald Trump a secoué l’économie mondiale en annonçant une augmentation des droits de douane sur le sol américain. L’Europe a tenté de riposter. Les marchés ont été chamboulés. Et le président américain a finalement annoncé reporter de 90 jours sa décision, sauf pour la Chine. Le monde entier suit ce feuilleton avec inquiétude. Dans tout cela, il se pourrait bien que les agriculteurs français puissent en bénéficier.
"Donald Trump défend les intérêts de son pays, ce qui est tout à son honneur. Ce que chez nous, nous sommes incapables de faire. La Bourse, pour moi, c’est de l’illusion, c’est du virtuel. Quand on met les agriculteurs en compétition, on ne peut pas suivre à cause des normes et des coûts sociaux très élevés. Je pars du principe que chaque pays doit se nourrir par lui-même. Avec les droits de douane, chacun chez soi" explique Sébastien Béraud, agriculteur en Haute-Loire.
"Personne ne nous défend comme cela"
"La meilleure écologie, c’est de produire au plus proche du lieu de consommation. Je n’ai pas fait l’ENA mais cela se comprend. Depuis qu’on est dans la politique agricole commune, dans la mondialisation, on a perdu notre souveraineté. La France a été la première agriculture européenne, et la deuxième mondiale. Et on a tout perdu à cause des accord de libre échange, qui ont toujours été néfastes à la France" lance-t-il également.
"Nous sommes dans une guerre économique qui tue les peuples. Et je pense que Monsieur Trump défend son pays. Personne ne nous défend comme cela. Qui on a en France pour taper du poids sur la table ? Nous ne sommes que des clochards. Tout a été décidé depuis 40 ans. On a affaire à des mondialistes. Ils se réunissent chaque année à Davos en Suisse. Que veulent-ils ? Ils tirent les ficelles et sont à la tête de tout" conclut Sébastien Béraud.
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