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Alexandre Jardin et Daniel Guichard s'unissent contre les ZFE : un mouvement citoyen en marche

Par La Rédaction

Face aux Zones à Faibles Émissions (ZFE), Alexandre Jardin lance une mobilisation citoyenne avec le hashtag #gueux pour dénoncer une politique jugée discriminatoire envers les plus modestes

“Que faire pour que les pouvoirs publics reculent ? Il faut agir très, très vite.” Alexandre Jardin, écrivain et militant, lance un cri d’alarme face aux Zones à Faibles Émissions (ZFE), qui imposent des restrictions sur la circulation des véhicules les plus polluants dans de nombreuses villes françaises. Avec le hashtag #gueux, il entend dénoncer ce qu’il considère comme une politique discriminatoire touchant les plus modestes.

Cette initiative cherche à illustrer le sentiment d’injustice ressenti par des millions de Français face à ces nouvelles restrictions, perçues comme une atteinte à la liberté de circuler. Alexandre Jardin espère mobiliser l’opinion publique pour forcer les décideurs à revoir leurs priorités.

Une proposition symbolique de Daniel Guichard

En réponse à l’appel d’Alexandre Jardin, l’artiste Daniel Guichard a rédigé une lettre ouverte, pleine d’ingéniosité et de références historiques. Voici son texte, sans modification :

“Bonjour Alexandre. Voilà l'idée : Sur le principe des "folles de mai". Ces femmes qui tournaient sur la place de mai à Buenos Aires du temps des colonels en Argentine, on marche et on tourne sur les places des mairies les mains dans les poches. Sans bandeaux, sans banderoles, sans drapeaux, sans bonnet rouge ou jaune, ni gilet de la même couleur. Sans rond-points, ni zones commerciales bloquées. On ne peut arrêter des gens qui marchent simplement sans manifester, ni troubler l'ordre public. Cette marche en rond dans l'endroit où est écrit au fronton -"Liberté" (de circuler), -"Égalité" (entre ceux qui ont ou non le véhicule qui convient), -"Fraternité" (là je sèche...)
La place des mairies, c'est à côté. On y va à pied. Pas de regroupements pour se rendre en convois dans une grande ville. Le samedi matin, entre 10h et midi. Chacun vient comme il veut, comme il peut, pour un quart d'heure, pour une heure, pour deux heures. Tout seul ou avec des amis, juste pour prendre l'air et discuter en marchant. Il y a des milliers de communes, des milliers de places de mairies... Même s'il n'y a qu'une personne, c'est pour le principe, et puis les banlieues proches des grandes villes comme Lyon, Paris, Marseille, Lille... là où habitent les artisans, les employés, les étudiants... peuvent réserver des surprises. Il suffit de mettre ses pompes et d'aller respirer l'air pur de la place de la mairie de là où on habite. Peut-être que certains maires joueront le jeu.
Bien sûr, ça demande à être améliorée, structurée avec un peu d'humour, car l'idée des ZFE c'est quand même la taxe pour entrer dans les villes. Peut-être qu'on aura bientôt droit à la taille et la gabelle.”

Cette idée de marches silencieuses, inspirée des "Folles de mai" d’Argentine, pourrait bien être le point de départ d’une mobilisation originale, pacifique et hautement symbolique. Alexandre Jardin et Daniel Guichard appellent les citoyens à se réapproprier les places publiques, les ronds points notamment, pour rappeler que les politiques doivent être justes et inclusives.

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