Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village, un village qui s'appelle Dar el Beida dans la banlieue d’Alger.
Pourquoi Dar el Beida ? Parce que le parquet du tribunal de Dar el Beida a requis 10 années de prison contre Boualem Sansal pour « atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie ».
Vous avez bien entendu, un citoyen français âgé de 75 ans, atteint d’un cancer de la prostate et embastillé depuis plus de 4 mois représenterait donc un danger pour l’intégrité territoriale d’un pays de près de 2,5 millions de km2. À se tordre de rire si ce n’était tragique.
Alors maintenant que ce réquisitoire équivalent à la peine de mort sans avoir le courage de l’assumer a été prononcé, reste à attendre le verdict. Un verdict qui sera éminemment politique puisque, l’Algérie étant une dictature militaire depuis son indépendance il y a 63 ans, nul doute que les juges ne rendront pas une décision prise en toute objectivité mais celle qui leur aura été dictée par le régime.
Un régime qui se complaît à humilier chaque jour un peu plus la France en refusant de récupérer ses terroristes islamistes comme celui qui a tué à Mulhouse, faisant de facto couler le sang en France.
Un régime qui a raison de nous humilier puisque, tant l’Elysée que le quai d’Orsay ne savent que courber l’échine, d’excuses en repentances en passant même par les crachats sur notre propre pays.
Alors maintenant que nous sommes fixés sur le sort de Boualem Sansal, merci d'arrêter les sornettes disant qu'il faut absolument dialoguer avec des gens qui n’en ont aucune envie, sauf à nous faire humilier une fois de plus.
Rappelons que pour la soirée en soutien à Boualem Sansal il y avait finalement bien peu de monde alors que toute la France devrait être derrière lui.
63 ans après la fin de la guerre d’Algérie, la France est en train d’abandonner avec Boualem Sansal son dernier Harki…
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