Comme d'habitude Philippe David va remettre le clocher au milieu du village et aujourd'hui ce sera sur le bâtiment qui abrite la CAF, la caisse d'allocations familiales.
Pourquoi parce que quinze organisations ont décidé d'attaquer la Caisse nationale d'allocations familiales devant le Conseil d'État afin que celle-ci cesse d'utiliser un algorithme censé détecter plus facilement les fraudeurs aux prestations sociales, un algorithme utilisé depuis 2011, au nom du droit de la protection des données personnelles et du principe de non-discrimination.
Mais en quoi faire la chasse aux fraudeurs relèverait d’une quelconque discrimination ? Comment oser invoquer le droit à la protection des données quand des gens trichent pour toucher un argent durement gagné par certains ? N'en déplaise à ces organisations, on ne fait pas la chasse aux pauvres on fait la chasse aux fraudeurs qui sont, faut-il le rappeler, des voleurs.
D'ailleurs on n'a pas entendu les mêmes organisations hurler au scandale lorsque Bercy a loué des drones pour aller espionner les jardins des français pour voir ceux qui avaient omis de déclarer une piscine et qui ne sont pas tous des riches.
Alors pour que vous sachiez les associations qui ont fait ce recours et afin de ne plus leur donner un centime, Philippe David vous donne leurs noms : la quadrature du net, l'association d'accès au droit des jeunes et d'accompagnement vers la majorité, Aequitaz, Amnesty International, l'association nationale des assistantes de service social, APF France handicap, le collectif changer de cap, la Fondation Abbé Pierre, le GISTI, le mouton numérique, La Ligue des droits de l'homme, le mouvement national des chômeurs et précaires, le mouvement français pour un revenu de base, le CNDH Romeurope et le syndicat des avocats de France.
Pour conclure et Philippe David le dis et le répète : frauder c’est voler !