"J'ai l'intention de démissionner de mon poste de chef du parti et de Premier ministre une fois que le parti aura choisi son prochain chef", a-t-il déclaré dans la capitale Ottawa devant la presse.
Près de dix ans après son arrivée au pouvoir, Justin Trudeau, 53 ans, était sous pression depuis des semaines alors que des élections législatives se profilent et que son parti est au plus bas dans les sondages.
Le Premier ministre, qui avait annoncé son intention de se représenter, accuse un retard de plus de 20 points dans les sondages derrière son rival conservateur, Pierre Poilievre.
Minoritaire au Parlement, il est fragilisé par le retrait de son allié de gauche et le mécontentement croissant au sein de son propre parti.
La popularité de M. Trudeau s'est affaiblie ces derniers mois et son gouvernement a survécu de justesse à une série de motions de censure au Parlement.
De plus, le chaos règne dans la capitale Ottawa depuis la démission surprise de la vice-Première ministre, Chrystia Freeland, qui était en désaccord avec Justin Trudeau sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec les Etats-Unis.
Les déclarations de Donald Trump ces dernières semaines ont aggravé la crise politique canadienne et provoqué une onde de choc. Le pays cherche une parade aux menaces du président élu, qui a promis d'imposer des droits de douane de 25% au Canada et au Mexique dès son retour au pouvoir en janvier.