La trêve annoncée au coeur du conflit israélo-palestinien peut-elle tenir ? Pour en parler, Aurélie Assouline, adjointe au maire du 17ème arrondissement de Paris, présidente du Collectif du 7 octobre, était l’invitée d’Alexis Poulin vendredi 31 janvier sur Sud Radio.
Confit israélo-palestinien : des libérations d’otage ambivalentes
Les libérations d’otages entre Israël et le Hamas ont débuté début janvier et doivent se poursuivre sur plusieurs jours encore. L’un des premiers actes officiels de la trêve décrétée dans le conflit israélo-palestinien. "Du côté des familles et des membres du Collectif, le sentiment est ambivalent. Nous sommes heureux de les voir sortir retrouver leurs familles. Et à la fois nous sommes horrifiés par les scènes de défiance et de violence pratiquées par le Hamas. Les libérations de prisonniers peuvent déclencher d’autres attentats, et pas seulement en Israël" explique Aurélie Assouline sur Sud Radio.
"Il y a une exigence très claire de l’Etat d’Israël pour avoir des informations sur l’état de santé des plus jeunes otages, qui sont les plus jeunes otages du monde. On n’arrive pas à les obtenir et un peu de tout circule. Nous n’avons aucune information, et aucune certitude. Tant qu’on ne les voit pas, on ne sait pas. L’état d’esprit des otages libérés est terrible. Ils ont perdu des proches le 7 octobre, et certains ne le savent pas encore" ajoute l’élue du 17ème arrondissement.
"Le président Macron n’a pas une position tranchée"
Du côté du quai d’Orsay, difficile de prendre la température. "Le président Macron n’a pas une position tranchée, comme pour tout. Un jour il marche sur la jambe droite, un jour sur la jambe gauche. Je sais en revanche que lors des libérations de novembre, il y a eu une grosse pression pour faire sortir un maximum d’otages franco-israéliens" lance Aurélie Assouline.
Côté international, l’élection de Donald Trump a pu accélérer les choses également. "Donald Trump est quelqu’un d’imprévisible. Tout le monde s’est un peu plus activé depuis son élection" conclut-elle. Y compris au Qatar, qui va accueillir certains des prisonniers palestiniens. "J’ose espérer qu’ils seront sous surveillance accrue. Un terroriste n’a pas besoin d’être sur le terrain pour commanditer un attentat".
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