Évidemment l’affaire est prise très au séreux, de surcroit à moins de deux mois des Jeux Olympiques.
Ce week-end, 3 personnes ont été placées en garde à vue pour "violences avec préméditation". Tout s’est passé samedi vers 9h du matin. Un chauffeur d’origine bulgare dépose alors devant le parvis de la Tour Eiffel 5 cercueils, tous recouverts d’un drapeau français avec ces mots : "Soldats français de l’Ukraine". Une référence directe, sans nul doute, à l’évocation par Emmanuel Macron de possible envoie de troupes françaises au sol, en Ukraine.
Bulgare, Allemand et Ukrainien interpellés
Samedi dernier, donc, la police française est intervenue tôt pour interpeller - et placer en garde à vue - le chauffeur ainsi que deux individus d’origine ukrainienne et allemande - probables complices - qui tentaient de fuir en bus depuis la gare routière de Bercy, dans le XIIe arrondissement de Paris.
Une fuite avortée qui en rappelle d’autres et qui fait dire aux enquêteurs que nous sommes peut-être encore confronté à une ingérence étrangère. Cette histoire rappelle, il y a un mois, celle des mains rouges taguées sur le mémorial de la Shoah à Paris et celle des étoiles de David, il y a 7 mois, là aussi pochées sur des murs de la capitale.
Pour le moment, le parquet ne confirme aucunement cette hypothèse d'ingérence étrangère mais l’enquête, confiée à la sureté territoriale de Paris, tentera de comprendre les causes exactes de cette nouvelle affaire troublante.