Be drilled or not be drilled. Les Américains ont de l’or liquide sous leurs pieds, le pétrole. Et Donald Trump souhaite relancer la production afin que la planète en bénéficie.
Pour Donald Trump, la production américaine peut encore grimper
En matière de pétrole, Donald Trump veut creuser, encore creuser. Sortir des accords de Paris et faire de l’énergie carbonée l’énergie de demain pour les Etats-Unis. "Donald Trump semble plus enclin que son prédécesseur à faire des trous même si c’est sous Biden qu’a été battu le record de production de pétrole de tous les temps. Pour creuser et trouver du pétrole, il y a seulement deux conditions : il faut qu’il y en ait et il faut que cela soit rentable" explique tout d’abord Nicolas Meilhan, ingénieur et expert en transition énergétique et mobilité durable.
"Aujourd’hui, les Américains sont déjà à un maximum de production. Et sur le pétrole, et sur le gaz. […] Or aujourd’hui, la production de gaz va arriver à un plateau, et nous sommes pieds et poings liés avec les Américains. Je rappelle que la crise de l’inflation que nous avons connu au niveau mondial a eu comme point de déclenchement le prix du gaz" ajoute Nicolas Meilhan sur Sud Radio.
Les perspectives pour les pays européens
"Face à deux géants que sont les Etats-Unis et la Chine, qui bénéficient tous les deux d’une électricité et de gaz trois fois moins chers qu’en Europe, l’Europe n’a pas d’autre alternative que de réduire les prix du gaz et de l’électricité. Sur cette dernière, cela prendra du temps. D’autant plus avec les problèmes que nous avons au sujet du nucléaire" lance encore ce spécialiste de l’énergie.
De son côté Donald Trump a indiqué vouloir sortir des accords de Paris. Des accords à la réussite mitigée. "L’objectif était de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. C’est un échec. Quand on regarde la France, son empreinte carbone en 2016 était 9,3 tonnes de CO2 par habitant. La même chose en 2023. La consommation d’énergie fossile continue de battre des records, et après 29 apéros géants, les fameuses COP, on a encore battu un record d’émission de CO2. Il y a quelque chose qu’on a loupé" conclut-il.
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