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Comment la victoire de Donald Trump est-elle perçue sur le continent américain ?

Comment la victoire de Donald Trump est-elle perçue outre-Atlantique ? Pour en parler, le journaliste et essayiste québécois Jérôme Blanchet-Gravel était l’invité d’Alexis Poulin, vendredi 15 novembre, sur Sud Radio.

Jérôme Blanchet-Gravel, sur l’élection de Donald Trump, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.
Jérôme Blanchet-Gravel, sur l’élection de Donald Trump, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.


La victoire de Donald Trump en a surpris plus d’un outre-Atlantique. Au Québec, cette élection est extrêmement mal perçue.


Victoire de Donald Trump : "on est dans le déni"

Au Québec, "on est dans le déni. Cette élection a engrangé des niveaux démesurés de bien-pensance. Les journalistes n’ont jamais voulu prendre acte de ce retour des frontières, du retour de Donald Trump. La couverture médiatique est une catastrophe. Les journalistes ont envoyé une avalanche de stéréotypes, de clichés. Donald Trump est un fasciste, c’est l’extrême-droite. Vous avez eu droit à la même chose en France" explique Jérôme Blanchet-Gravel, journaliste et essayiste québécois, rédacteur en chef du Libre Média.

Cette élection va-t-elle néanmoins changer la nature des relations entre les Etats-Unis et le Canada ? "Au Canada, on craint le protectionnisme de Donald Trump. On craint qu’il impose des tarifs douaniers importants. Justin Trudeau doit évidemment être concerné. Heureusement, il vit une fin de règne, et c’est une question de mois avant qu’il ne s’en aille" ajoute le journaliste au micro d’Alexis Poulin sur Sud Radio.


Un vote de protestation

"L’élection de Donald Trump, c’est un vote de protestation. C’est une claque à l’establishment" lance encore Jérôme Blanchet-Gravel. Une élection dont la tendance rejoint aujourd’hui l’Europe, avec la victoire de partis nationalistes, et la retombée dans les sondages des partisans d’une pensée unique mondialiste. Pour le journaliste, la question de l’immigration a été déterminante dans l’élection de Donald Trump, à laquelle on ajoutera l’appauvrissement et la gestion de la crise du Covid.

"Les Américains ont la mémoire longue. Ils ont voulu envoyer le message comme quoi ils tenaient à leurs libertés individuelles, à leur liberté d’expression" conclut le journaliste sur Sud Radio. En attendant, le climat au Québec est assez moyen, précise-t-il. Et la victoire du nouveau président américain pourrait donner un signal aux prochaines élections canadiennes. 

Cliquez ici pour écouter l’invité d’Alexis Poulin dans son intégralité en podcast.

Retrouvez l’invité d’Alexis Poulin chaque vendredi à 13h dans “Poulin sans réserve” sur Sud Radio.


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