J+3 après les législatives qui ont vu la victoire de la gauche et le RN. Mais à ce jour, il n'y a toujours pas de gouvernement : une course de vitesse s'engage entre la gauche et la droite.
"Vous connaissez l'art détestable d'Emmanuel Macron, c'est moi qui le dit, je suis responsable de cet adjectif. Cette part détestable, c'est l'enlisement et le pourrissement : il a toujours procédé ainsi sur les conflits sociaux. Et on peut dire que depuis dimanche il s'adonne avec délice. Il est incapable de reconnaitre la défaite de son camps car on passe de 250 députes à 140, ça s'appelle une défaite. Quand la gauche est donnée à 175 et qu'elle en obtient quasiment 200, ça s'appelle une victoire."
Une course contre la montre entre la gauche et la droite organisé par Emmanuel Macron
"Emmanuel Macron organise lui-même la course contre la montre. Son rêve c'est d'abord d'effacer la victoire de la gauche, répéter que personne n'a gagné. Depuis dimanche soir, avec beaucoup de journalistes qui sont télégraphistes d'Emmanuel Macron. C'est un concert de perroquet et pendant que les perroquets répètent, lui tente d'organiser une majorité alternative qui allierait le groupe Renaissance et les Républicains avec un Premier Ministre de droite. En gros cette majorité battue à 3 reprises reviendrait tranquillement aux affaires, en expliquant que c'est la seule voix possible."
La gauche ne se laissera pas faire
"Déjà la gauche a été surprise par sa victoire relative, c'est un fait politique. Elle ne s'attendait pas à arriver première sur la ligne d'arrivée et depuis hier c'est le précipité : Olivier Faure revendique Matignon et il peut le faire car le PS signe une performance incroyable avec +109% de progression au niveau des députés. Olivier Faure c'est celui qui est au centre de gravité de la gauche mais il a repris un parti dévasté en 2018 et aujourd'hui ces résultats sont là."
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