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Filtre anti-arnaques : comment l'État veut s'attaquer aux arnaques par SMS et mails ?

Par Maxime Trouleau

Ce mercredi, le ministre du Numérique présente une proposition de loi pour lutter contre les dangers sur internet. Avec notamment la création d'un filtre anti-arnaques.

France's Junior minister for Digital Transition and Telecommunications Jean-Noel Barrot leaves after the weekly cabinet meeting at the presidential Elysee Palace in Paris on October 12, 2022. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

On a déjà tous reçu un SMS des impôts ou de sa banque… qui s'est avéré être frauduleux ! Face à constat qui touche environ 18 millions de français, le gouvernement veut lutter contre ces arnaques avec un nouveau projet de loi, présenté ce mercredi en Conseil des Ministres.

Cette grande loi va s’attaquer aux cyberharcèlements, aux fausses locations touristiques, à la lutte contre la pédopornographie, aux abus commerciaux ou, donc, aux SMS pièges. Ainsi, plusieurs mesures sont proposées par le ministre du Numérique, Jean-Noël Barrot, pour "sécuriser et réguler l'espace numérique".

Un filtre anti-arnaques "simple et gratuit"

Contre ces fameux SMS frauduleux, des "filtres anti-arnaques" pourraient être créés et ainsi éviter chacun à se faire piéger par SMS ou par mail. Des escroqueries parfois à plusieurs milliers d’euros. Comment cela marche ? Vous recevrez ainsi un message officiel de votre opérateur ou de votre fournisseur d'accès à Internet. Les navigateurs web seront aussi concernés par cette mesure. Un message "avertira l’internaute au moment où il s’apprête à se connecter à un site identifié comme malveillant. Il prendra la forme d’un message qui s’interposera entre l’internaute et le site pour éviter d’être piégé", expliquait Jean-Noël Barrot dans le Journal du Dimanche. "Un dispositif simple et gratuit" détaille-t-il.

Un test pour la prochaine coupe du Monde de rugby ?

Ce dispositif fera d'abord l'objet d'un test, s'il est validé par le Parlement, lors de la prochaine coupe du Monde de rugby en septembre prochain, en France. S'il s'avère concluant ce "filtre anti-arnaques" pourra ensuite être généralisé.

En tout cas, cette batterie de mesure dans le but de protéger les internautes face aux multiples danger du "web, sera présenter aujourd’hui en conseil des ministres avant d'être examiné d'ici l’été par le Sénat. Le gouvernement souhaite appliquer cette ensemble de mesure d'ici la fin d'année 2023.

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