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"Elle a menti", "c'est affligeant"... guerre ouverte entre Noël Le Graët et Amélie Oudéa-Castéra

Par Maxime Trouleau

Noël Le Graët et Amélie Oudéa-Castéra se rendent coup pour coup, au lendemain de la démission de l'ex-patron du patron de la FFF.

C’est la guerre entre Noël Le Graët et Amélie Oudéa-Castéra ! Après sa démission ce mardi, l’ancien président de la Fédération Française va porter plainte contre la ministre des Sports. Il l'a fait savoir hier via l'un de ses avocats ce mardi soir sur France 5 qui remet en cause la légitimité du contenu du rapport d'audit qui a précipité la chute de l'ex patron du foot français.

"La ministre des Sports a menti"

"Dans sa conférence de presse, la ministre a menti sur le contenu même du rapport qui avait pourtant fait l'objet de pression, a lancé Maitre Thierry Marembert. Dans le rapport, il y a la phrase suivante : "Nous n'avons trouvé aucun message, un vocabulaire ou un terme comportant un caractère sexuel". Pourtant, voilà ce qu'a dit la ministre dans la conférence de presse, poursuit Me.Marembert : "Il y a des messages à caractère sexuel". C'est faux et nous allons la poursuivre en diffamation devant la Cour de Justice de la république", conclu-t-il.

Des propos, forts, qui ont trouvé un écho ce mercredi matin chez nos confrères de RTL. La ministre des Sports, elle-même, a répondu à Noël Le Graët. "C’est affligeant dit-elle. Je n’ai rien déformé. J’ai restitué les propos avec des sms ambiguës à caractères sexuelles. Je n’ai menti en aucune façon. Menti de quoi ? insiste-t-elle. Tout ça est affligeant. Cette stratégie de défense ne dupe pas grand monde" a conclu la ministre.

Noël Le Graët rebondit à la FIFA

Noël Le Graët, lui, va continuer dans le monde du football. Et ça en a surpris plus d'un ce mardi soir. Accusé d’harcèlement sexuel et morale, l’homme âgé de 81 ans va devenir l’un des adjoints de Gianni Infantino, la patron de la FIFA, le boss du football mondial. Il prendra ainsi la tête d’un bureau à Paris.

Aucun état d’âme, donc, pour Noël Le Graët qui le répète ce mercredi matin encore dans les colonnes de L’Equipe. "Je n’ai rien fait de mal. Je n’ai jamais harcelé personne, ni moralement ni sexuellement". Il conteste donc l’audit qui a amené à son départ. Une enquête "à charge" selon lui.

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