Ils ont osé... Ce n'est pas en Turquie ou en Algérie, mais bien chez nous que ça se passe : Un tribunal met hors-course le chef de l’opposition ! Vous me direz que la justice est indépendante et applique la loi, sauf que non. C'est une interprétation politique de la loi. Si la France est sacrément troublée ce matin, c’est parce que des juges privent les électeurs d’un choix crucial.
La démocratie, c'est l'équilibre des pouvoirs. Quand le juge devient un arbitre électoral, il crée un déséquilibre. C'est vertigineux que trois personnes changent l’avenir du pays. Le droit contre le peuple, moi j’appelle ça un coup d’Etat judiciaire.
À vous entendre, Marine Le Pen était déjà élue...
Evidemment pas ! Mais favorite. Qu’on l’aime ou pas, Marine Le Pen est devenue un personnage central de la vie politique.
Les grandes consciences se drapent dans le droit. Ils applaudissent les juges comme ils applaudissaient hier la fermeture de C8. On envoie un message clair à cette France des bistrots et des clochers, nommée à tort périphérique : si elle soutient Marine Le Pen ou TPMP, elle sera privée des deux. Il ne lui échappe pas ,à cette France, que la justice est d’une rigueur implacable avec Nicolas Sarkozy, François Fillon, Marine Le Pen... Et souvent compréhensive avec le criminel ordinaire.
Jordan Bardella appelle à une mobilisation populaire. Est-ce que les "gueux' vont-ils s’énerver, et revenir sur les ronds-points ? Le plus probable est qu'il fasse une contre-sécession.
Emmanuel Macron a gagné, il ne sera sans doute pas celui qui passera les clefs de Matignon à Marine Le Pen. Mais le triomphe est sans gloire. Et quel que soit le prochain élu, les juges ont déjà bien sapé sa légitimité.
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