Un observatoire du cyber-harcèlement des personnalités numériques est en ligne. On y retrouve Jean-Luc Mélenchon, et le groupe des Insoumis plus généralement. De quoi sont-ils victimes ?
Des insultes et des messages de haine contre Jean-Luc Mélenchon
"Jean-Luc Mélenchon est une personnalité très suivie sur les réseaux sociaux. Si vous retirez Emmanuel Macron, c’est la personnalité politique la plus suivie. Il a le plus d’audience. Sur le fond, vous ne pouvez pas attraper Jean-Luc Mélenchon sur des condamnations. Ses adversaires politiques essaient de trouver une façon de salir son image" explique Bastien Parisot, responsable des campagnes numériques LFI.
Ce dernier ajoute que "80% des commentaires toxiques reçus par Jean-Luc Mélenchon, ce sont des insultes et des messages de haine sur des questions identitaires. C’est écrit noir sur blanc dans l’étude. Pardon, mais qui organise cela dans le pays ? Cela correspond à l’extrême-droite". Un sujet cependant cristallise ce harcèlement, c’est la cause palestinienne.
La responsabilité des médias en cause
Plusieurs membres des Insoumis n’hésitent en effet pas à relayer des messages violents, des menaces de mort sur la question. Un sujet particulièrement sensible et qui attise très rapidement la colère et la haine de certains. "On ne tolèrerait pas ça dans la rue. Pourquoi on tolèrerait cela sur les réseaux sociaux ? Les gens ne sont quasiment jamais condamnés" précise le responsable des campagnes numériques LFI.
Pour Bastien Parisot, certains médias sont directement responsables de cette vague de harcèlement. "Aujourd’hui, vous avez une certaine partie des médias en France qui relaient une ligne éditoriale d’extrême droite. Je parle de CNews, de Valeurs Actuelles, d’Europe 1. Il y a un lien entre le rôle joué par les médias et le harcèlement. C’est toujours la même méthode" conclut-il.
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