La flamme olympique est arrivée récemment en France, à Marseille. Le coup d’envoi des Jeux olympiques sera bientôt donné. Une compétition où la question de la sécurité fait évidemment couler beaucoup d’encre. Sportifs, comme supporters, sommes-nous en sécurité ?
Jeux olympiques : une religion qu’il ne faut pas critiquer ?
En matière de fréquentation, les Jeux olympiques représentent l’équivalent de 50 coupes du monde, et cela pendant 15 jours, dans une concentration quasi exclusivement parisienne. La France était-elle prête à affronter un tel événement ? "On va dire que oui. Cela paraît gigantesque, mais cela fait plusieurs années qu’on se prépare pour recevoir cet événement d’ampleur inédit" explique Antoine Boitel, auteur de Le calvaire sécuritaire aux éditions de l’Observatoire.
D’un point de vue sécuritaire, certains parlent néanmoins de retard à l’allumage. "On vous dira que certains critères ne sont pas atteints, comme le nombre d’effectifs nécessaires. La grande inquiétude, notamment, c’est celle de l’inauguration" ajoute-t-il sur Sud Radio. Pour autant, précise Antoine Boitel, le sujet des Jeux olympiques fait face depuis quelque mois à une chape de plomb. Comme si tout le monde voulait éviter les questions qui fâchent, arguant que tout se passera bien.
"Tout le monde a sa carrière tenue par les JO"
"Il y a une fébrilité ancienne autour de la question olympique. Depuis deux ans, les sources off expliquent que l’inauguration n’aura pas lieu sur la Seine. Il y a eu des crispations sécuritaires en France. Les policiers sont assez pessimistes, pour le coup" lance-t-il sur Sud Radio. "Les forces en région sont inquiètes" ajoute Antoine Boitel, évoquant la concentration de forces policières, y compris de province, sur Paris, durant les JO.
Au sein du ministère de l’Intérieur, malgré les critiques officieuses, "tout le monde a carrière tenue par le bon déroulé des Jeux olympiques. Il en va de l’image de la France. Mais les personnes de l’administration vont en être comptables. Les moyens ont été mis sur la table. On ne peut pas dire que tout va mal se passer. On a fait tout ce qu’il fallait pour que ça aille bien. Cependant, cela fait peur à tout le monde" conclut Antoine Boitel sur Sud Radio.
Cliquez ici pour écouter l’invité de Stéphanie de Muru dans son intégralité en podcast.
Retrouvez l’invité de Stéphanie de Muru chaque vendredi à 12h30 sur Sud Radio.
Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !