Les programmes politiques se succèdent et, parmi les propositions qui mettent Philippe David hors de lui, figure dans le programme du Nouveau Front Populaire (NFP) l’abrogation de la loi anti-squat. Cette loi, votée en 2023, permet aux propriétaires de faire expulser des squatteurs plus facilement. Mais comment peut-on soutenir les droits des squatteurs, qui sont des hors-la-loi, en les protégeant alors qu’ils mettent des propriétaires dans la difficulté ?
Les propriétaires, les vraies victimes
Les propriétaires ne sont pas tous des rentiers. Nombreux sont ceux qui, en louant ou en prêtant leur bien, comptent sur cette source de revenu pour vivre. Ces propriétaires sont spoliés illégalement et injustement par des squatteurs qui ne payent pas et qui, dans de nombreux cas, transforment en taudis un lieu qui pouvait être en parfait état avant d’avoir été squatté. Après des années de procédure, pendant lesquelles ils doivent payer frais d’avocat ou d’huissier, ces propriétaires devront dépenser des milliers d’euros pour tout remettre en état.
Une situation économiquement dissuasive
Si l’on ajoute à cela la taxation des revenus de l’immobilier qui ponctionne une rentabilité déjà faible, on peut se dire qu’on veut dissuader les gens d’investir dans la pierre. Et si l’on appliquait cette mesure, tant la construction que l’immobilier ne tarderaient pas à passer de vie à trépas. Cette situation, déjà préoccupante, deviendrait encore plus alarmante.
Une proposition déconnectée de la réalité
Il serait d’ailleurs amusant de voir la réaction de ceux qui ont pondu cette proposition devant leur logement ou leur résidence secondaire squattée. Juste pour rire, pour voir s'ils maintiendraient leur position quand ils seraient confrontés à la réalité des propriétaires qu’ils prétendent ignorer.
Retrouvez "Le coup de gueule de Philippe David" tous les jours dans Les Vraies Voix de 17h à 19h avec Cécile de Ménibus. Abonnez-vous à notre chaine Youtube pour retrouvez toutes les vidéos sur la playlist de l'émission.
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