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L'affaire McKinsey fait encore et toujours parler d'elle

Le scandale public de l’affaire McKinsey. Pour en parler, Arnaud Bazin, sénateur LR du Val d’Oise, était l’invité d’Alexis Poulin sur Sud Radio, vendredi 20 septembre.

Arnaud Bazin, sur l’affaire McKinsey, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.
Arnaud Bazin, sur l’affaire McKinsey, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.


La société de conseil américaine McKinsey fait encore parler d’elle. Elle est au coeur d’un véritable scandale public. Explications avec Arnaud Bazin, sénateur LR du Val d’Oise, membre de la commission d’enquête sur la question.


L’arbre McKinsey qui cache la forêt des consultants

"Il ne faudrait pas que l’arbre McKinsey masque la forêt des consultants. Notre commission d’enquête avait une vision beaucoup plus large. Elle portait sur l’influence de tous ces cabinets de conseils dans la détermination des politiques publiques" explique Arnaud Bazin, sénateur LR du Val d’Oise au micro d’Alexis Poulin. Témoignant ainsi du "problème" de ces cabinets de conseil.

Et pour cause, le montant dédié à ces prestations privées de conseils a doublé entre 2018 et 2021 pour atteindre plus d’un milliard d’euros d’argent public. Ces cabinets de conseil travaillent d’ailleurs sur des thématiques étatiques telles que les retraites, l’assurance-chômage ou encore le logement. Le tout, sans payer d’impôts en France comme ce fut le cas de McKinsey entre 2011 et 2020…


Un phénomène tentaculaire

"C’est à dessein que nous avons choisi le qualificatif de tentaculaire. On est dans un monde que la transparence dérange beaucoup. Ils souhaitent agir en permanence "behind the scene". Ils souhaitent agir comme un metteur en scène, en utilisant les acteurs comme des pantins. C’est un peu caricatural, mais c’est un point qui nous a beaucoup choqués" précise Arnaud Bazin sur Sud Radio.

Ce dernier rappelle d’ailleurs que l’Etat ne disposait, au moment du lancement de la commission d’enquête, d’aucune statistique, pour y voir clair. "Cette dérive concerne toutes les thématiques de l’intervention de l’Etat pour ses politiques publiques. On peut comprendre que ces cabinets soient utiles pour définir une stratégie informatique dans tel ou tel ministère. Mais quand il s’agit de réfléchir à l’avenir du métier d’enseignant et de dépenser 500.000 euros pour un rapport qui n’a eu aucun intérêt, là on voit qu’il y a dérive" conclut-il.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’Alexis Poulin dans son intégralité en podcast.

Retrouvez l’invité d’Alexis Poulin chaque vendredi à 13h dans “Poulin sans réserve” sur Sud Radio.
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