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Le théâtre de la Gaîté Lyrique, occupé par des migrants, évacué sous haute tension !

Par Thomas Rannou

Occupé depuis trois mois par plusieurs centaines de jeunes migrants, le théâtre de la Gaîté Lyrique a été évacué ce mardi matin par les forces de l'ordre, dans un contexte très tendu

A man carrying a bag with belongings walks towards CRS riot police officers standing guard at the Gaite Lyrique, a Parisian performance hall occupied for three months by 450 young migrants, following a police order to vacate the premises in Paris on March 18, 2025. (Photo by Alain JOCARD / AFP)

C'est au milieu des gaz lacrymogènes et des cris de protestation que les forces de l'ordre ont réussi à évacuer le théâtre de la Gaîté Lyrique ce mardi matin, sur ordre du préfet de Paris Laurent Nuñez. Ce lieu culturel, occupé depuis le 10 décembre 2024 par des centaines de jeunes migrants qui réclament une solution d'hébergement, est contraint de fermer ses portes depuis 3 mois.

CRS et gendarmes mobiles ont dû faire face à plusieurs dizaines de militants, venus sur place pour contester cette évacuation. À partir de 6h, les forces de l'ordre ont commencé à forcer le cordon formé par ces militants. 46 personnes ont été interpellées, a déclaré le préfet de police Laurent Nuñez. L'une d'elles pour "outrage et rébellion", tandis que les autres feront l'objet de "vérifications administratives" avant d'être "placées en rétention administrative L'évacuation a pris fin aux alentours de 8h30, avant que d'importantes tensions n'éclatent avec les manifestants présents sur place.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a salué sur X la fin de cette "situation inacceptable". "L’État a pris ses responsabilités (...) malgré la réticence de la Mairie de Paris, propriétaire des lieux, à demander cette expulsion."

Lundi, le préfet de police avait pris un arrêté ordonnant l’évacuation du site, occupé depuis le 10 décembre par jusqu’à 450 migrants, principalement originaires d’Afrique subsaharienne. Ceux-ci réclamaient un hébergement et affirmaient être mineurs, une revendication contestée par la mairie et la préfecture de région.

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