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Les premiers pas du gouvernement de Michel Barnier

Le gouvernement de Michel Barnier : acte 1. Pour en parler, Benjamin Morel, politologue et maître de conférences en droit public à l'Université Paris II, était l’invité d’Alexis Poulin vendredi 4 octobre sur Sud Radio.

Benjamin Morel, sur le gouvernement de Michel Barnier, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.
Benjamin Morel, sur le gouvernement de Michel Barnier, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.


Une déclaration de politique générale. Une interview sur une chaîne publique. Et après ? A quoi ressemblent les premiers pas du gouvernement de Michel Barnier. 


Michel Barnier : un jeu relativement habile ? 

"Le jeu de Michel Barnier est un jeu pour l’instant relativement habile. Au sein de l’hémicycle, personne n’a vraiment intérêt à la chute de Michel Barnier. L’ancienne majorité présidentielle est dans une impasse stratégique. Les LR sont sous euphorisants. Le RN a plutôt intérêt à cette situation car ça lui permet de désactiver le Front républicain. Quant à la gauche elle se retrouve unie contre ce gouvernement et une politique d’austérité dont elle aura beau jeu de dénoncer" explique Benjamin Morel sur Sud Radio.

Dans un tel cadre, le gouvernement de Michel Barnier pourrait avoir quelques "beaux" jours devant lui. Reste la situation du pays. Une situation sécuritaire catastrophique. Une dette publique qui a atteint un record historique, et qui scelle le bilan économique du précédent gouvernement. Un contexte pour le moins glissant où le moindre faux pas sera dénoncé sans appel.


Une première semaine plutôt bien gérée

Dans ce contexte, "Michel Barnier donne ce qu’il faut aux différents groupes. Il donne ce qu’il faut pour ne pas être censuré. Pour l’instant, cela peut tenir. Il envoie des signaux extrêmement clairs sur la taxation des grandes entreprises et des plus riches pour masquer les économies budgétaires. Cela entretient l’impression d’un gouvernement qui est dans une perspective de justice. Ce qui a relativement pris" ajoute Benjamin Morel.

Bien évidemment, des mots tels que "censure" ont d’ores et déjà été prononcés. Notamment en matière de vote du budget, dans un contexte financier désastreux pour la France. "Il n’y aura peut être pas de majorité pour voter le nouveau budget. Mais il n’y aura sans doute pas de majorité pour destituer le gouvernement" conclut Benjamin Morel sur Sud Radio.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’Alexis Poulin dans son intégralité en podcast.

Retrouvez l’invité d’Alexis Poulin chaque vendredi à 13h dans “Poulin sans réserve” sur Sud Radio.


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