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Les premiers "regrets" du père de la collégienne au procès Paty 

Procès Paty : les premiers regrets du père de la collégienne. Pour en parler, Stéphane Simon, journaliste, producteur et animateur de « L’affaire dans l’affaire » sur Sud Radio, était l’invité de Jean-Marie Bordry vendredi 8 novembre sur Sud Radio pour son livre Les derniers jours de Samule Paty, publié aux éditions Plon.

Stéphane Simon, sur le procès Paty, invité de Jean-Marie Bordry dans « Sud Radio sans réserve” sur Sud Radio.
Stéphane Simon, sur le procès Paty, invité de Jean-Marie Bordry dans « Sud Radio sans réserve” sur Sud Radio.


Le procès Paty a débuté. Qui sont les huit accusés ? Comment ont-ils réagi ? Un procès qui génère beaucoup d’émotion, évidemment, mais aussi de tension. En raison des faits, et des premières déclarations des personnes mises en cause.


Procès Paty : qui est mis en cause ?

Se tient depuis quelques jours le procès Paty. C’est vulgairement dit, mais difficile de l’appeler autrement. Toutefois, il s'agit du procès de huit adultes. "Il y a beaucoup de monde. D’abord les copains de l’assassin. Ils sont mis en cause comme complices dans cette affaire de terrorisme. D’autres, sont jugés pour être en association de malfaiteurs. Notamment le père de la collégienne qui a tout déclenché" explique Stéphane Simon sur Sud Radio.

"Ce père va mettre le feu à l’établissement scolaire puisqu’il va se présenter un mercredi 8 octobre avec un prétendu chef des imams de France, qui est en fait un fiché S bien connu des services de renseignement. Ce faux chef, avec le père, vont agiter la sphère digitale, et demander la tête, au sens figuré, de Samuel Paty. Cela va aller jusqu’aux oreilles de l’assassin" ajoute-t-il.


Des regrets qui ne convainquent personne

Le père de la collégienne ayant estimé avoir été heurtée par Samuel Paty a commencé cette semaine à exprimer des débuts de regrets. Toutefois ces regrets ne sont pas convaincants au regard de Stéphane Simon. "Car ce monsieur s’est déjà présenté comme une victime de cette ambiance d’islamophobie qui règnerait en France. Ensuite, ses excuses sont arrivées beaucoup trop tôt. On commence par raconter les faits, pas par s’excuser. C’est déjà fuir ses responsabilités que de faire cela" lance le journaliste.

"Désolé". Des excuses qui paraissent un brin léger au regard de l’affaire. "Les parties civiles n’ont pas été convaincues. Elles ont rappelé que Samuel Paty n’est pas mort pour avoir montré des caricatures du prophète. Il est mort, éliminé par une espèce de fatwa arrivée jusqu’aux oreilles de l’assassin, qui était un candidat au jihad. Samuel Paty est mort d’abord d’avoir été victime d’une campagne de diffamation, d’un mensonge d’une jeune fille" conclut Stéphane Simon. Samuel Paty est mort pour avoir fait son travail.

Cliquez ici pour écouter l’invité de Jean-Marie Bordry dans son intégralité en podcast.

Retrouvez l’invité de Jean-Marie Bordry chaque vendredi à 13h dans “Poulin sans réserve” sur Sud Radio.
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