La Ligue des Champions de football reprend ses droits avec une nouvelle formule qui suscite de vives interrogations. Désormais, 24 équipes participent à une poule unique, où toutes ne s'affrontent pas. Les équipes classées entre la 8e et la 16e place devront passer par des barrages aller-retour, avant que la compétition ne bascule dans une phase à élimination directe, avec des huitièmes de finale, suivis des quarts, des demi-finales et enfin, la finale.
Un changement de format controversé
Ce nouveau format interroge, car le vainqueur de la Ligue des Champions devra désormais disputer 17 matchs s'il évite les barrages, et 19 s'il doit y passer. Une évolution qui s'éloigne radicalement de la formule originelle de la Coupe d'Europe des clubs champions, où il suffisait de remporter 9 matches pour soulever le trophée.
Cette inflation de rencontres soulève des questions alors que de nombreux experts s'accordent à dire que les joueurs sont déjà confrontés à un calendrier surchargé. Cette situation entraîne des blessures plus fréquentes et un épuisement visible en fin de saison. Un exemple marquant est le dernier Euro, où le spectacle a souvent déçu en raison de joueurs épuisés par le nombre excessif de matchs.
Paradoxalement, si un joueur venait à être sanctionné pour avoir pris des substances non pas pour améliorer ses performances, mais simplement pour tenir le rythme, il serait immédiatement traité de tricheur et critiqué de toutes parts. Cela inclurait même ceux qui, par l'augmentation du nombre de matchs, auraient indirectement poussé ce joueur à franchir cette ligne illégale.
En somme, c'est un carton rouge qui doit être adressé à cette nouvelle formule de la Ligue des Champions. Un carton rouge également pour ceux qui ont initié ce changement, motivé avant tout par le facteur dominant du football moderne : l'argent.
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