Situation à Mayotte, état des prisons en France, narcotrafic, politique de François Bayrou… ce matin, Matthieu Valet s'est exprimé sur ces sujets au micro de Benjamin Glaise.
"Le bien-être des prisonniers, ce n'est pas mon problème"
Une semaine après la vague d'attaques visant des prisons un peu partout en France, des "agents pénitentiaires et des centres de détention ont de nouveau été pris pour cible" dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé Gérald Darmanin sur X.
Une situation qui a fait réagir le porte-parole du RN. Au micro de Benjamin Glaise, Matthieu Valet a d'abord tenu à rendre "hommage au travail des policiers", avant de reprocher à "l'administration pénitentiaire" de ne pas avoir suffisamment protégé ses établissements pénitentiaires, notamment face aux attaques de drones : "Aujourd'hui, sur les 187 établissements pénitentiaires [qui existent dans le pays], à peine une vingtaine ont été équipés en système de brouillage anti-drone". Cette mesure "concrète" aurait du être appliquée partout, déplore-t-il.
Mais pourquoi n'est-ce pas le cas ? À l'heure actuelle, "les détenus font la loi dans les prisons", affirme Matthieu Valet. Ouverture d'un "théâtre" à la prison des Baumettes à Marseille, "terrain synthétique" mis à disposition des détenus à la maison d'arrêt de Grasse, "visites au château de Versailles"... le député européen plaide pour "arrêter tous ces délires". Par ailleurs, il prétend n'en avoir "rien à cirer" du bien-être et des conditions de détention des prisonniers.
"Il faut remettre l'autorité au coeur des prisons"
Dans ce cas, quelle est la solution ? Selon le porte-parole du Rassemblement National, "il faut une politique stricte, forte" et qui soit la même dans les 187 établissements pénitentiaires du pays. "La prison, ça ne doit pas être le Club Med", ajoute-t-il.
Ainsi, pour Matthieu Valet, fini les téléphones portables autorisés dans les cellules pour les détenus, et bonjour aux "brouilleurs" au sein des prisons, tout comme aux "systèmes anti-drone". En prenant ces dispositions, l'objectif est double, explique-t-il. Il s'agit à la fois de "remettre l'autorité au coeur des prisons", mais aussi de contrecarrer les politiques de l'Europe, "qui nous avait déjà mis à genoux" en matière de décisions carcérales. À terme, le porte-parole du Rassemblement National espère que "la parole du surveillant pénitentiaire [sera plus prise en compte que celle] du détenu".
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