Au lendemain de la mise en examen du policier auteur du coup de feu ayant tué le jeune Nahel à Nanterre, la France a connu une nouvelle nuit de violences. 421 personnes ont été interpellées.
Mort de Nahel : Des bâtiments publics dégradés
De nombreuses villes ont été touchées par ces violences qui se sont étendues un peu partout en France. "C’est le cas à Allones, c’est le cas au Mans, constate Gilles Leproust, maire PCF d’Allones et président de l’association Ville et banlieue. J’ai passé une bonne partie de la nuit sur le terrain aux côtés des habitants et des services de pompiers, notamment. À essayer, parfois, de calmer les actes."
Mairie et commissariat sont devenus à la fois des symboles et des cibles. "À Allones, les portes de la médiathèque ont été brûlées. Des habitants ont contribué à ce que la mairie soit en sécurité. Mais c’est un constat : beaucoup de bâtiments et de services publics ont été dégradés un peu partout en France."
🔴🗣️@GillesLeproust : "Rétablir le calme ? Ça va être complexe. J'ai passé toute la nuit sur le terrain, il n’y pas d’échanges avec ceux qui font ces actes" #Emeutes #Nanterre #Nahel
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— Sud Radio (@SudRadio) June 30, 2023
"Il n’y a pas d’échange avec ceux qui font ces actes"
"Sans excuser les actes, le choc qu’ont représenté les vidéos est beaucoup revenu quand j’ai discuté avec des jeunes, estime Gilles Leproust, maire PCF d’Allones et président de l’association Ville et banlieue. Les maires de banlieues que nous sommes ont déjà interpellé le gouvernement pour dire que la situation sociale est tendue. On sentait poindre des difficultés."
Comment rétablir le calme ? "Cela va être complexe. Il n’y a pas d’échange avec ceux qui font ces actes. Il y a de la désolation, de la colère, de la peur chez les habitants. je pense à ceux qui ont eu leur voiture brûlée. Ils n’ont pas beaucoup de ressources, c’est le moyen d’aller au travail."
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