Loïc Résibois se bat pour rester en vie le plus longtemps possible mais aussi pour la condition des autres malades. Face au projet de loi pour la fin de vie présenté aujourd'hui, de nombreuses voix s’élèvent pour faire entendre la voix de malades atteints de pathologies incurables. Ce qui se rapproche aujourd’hui le plus du suicide assisté, c’est le système de sédation, un coma artificiel jusqu’au décès. Un procédé inhumain pour Loïc Résibois, atteint de la maladie de Charcot : "je ne vois pas l'intérêt de connaitre une agonie aussi longue, parfois des semaines. Ce système, je ne l'appliquerai même pas à un animal de compagnie" explique-t-il.
Le reportage de Louis de Kergorlay, journaliste Sud Radio
Si le quadragénaire est favorable au conditionnement très strict de l’administration d’une substance létale, il y a un point sur lequel il voudrait voir la législation évoluer. "Comme de nombreux malades condamnés, j'ai envie de vivre ma vie, jusqu'au bout. Le plus longtemps possible, en étant heureux. Ce que je souhaite simplement, c'est que les malades puissent suivre deux chemins. Quand un malade veut mourir, c'est n'est pas une parole en l'air. Quand il le dit, il a réfléchi à la question. il veut que ça cesse." souligne Loïc Résibois.
Le témoignage de Loïc Résibois, touché par la maladie de Charcot
Le projet de loi sur la fin de vie présenté en Conseil des ministres. Le processus de l’«aide à mourir» pourrait être plus détaillé pour satisfaire aux exigences juridiques du Conseil d’État.