Au lendemain d’une élection européenne très décriée et dans un contexte géopolitique pour le moins tendu sur le Vieux Continent, quel avenir pour l’Europe ? Se dirige-t-on vers davantage de fédéralisme, ou au contraire, vers une Europe des patries ?
Le contexte ukrainien
"L’Ukraine, c’est la prunelle des yeux de l’OTAN. Depuis les années 90. Même peut-être avant. L’Ukraine est un laboratoire du coup d’Etat occidental, déguisé en révolutions spontanées. Georges Soros disait que sa fondation est présente en Ukraine depuis les années 80" explique Lucien Cerise sur Sud Radio. Voila de quoi expliquer le contexte géopolitique de l’Europe actuelle, et l’implication de l’OTAN dans ce sujet.
"Il y a des gens très hauts placés qui veulent harceler la Russie en créant un foyer d’instabilité permanent sur ses frontières. Mais il y a aussi des gens qui ont des objectifs expansionnistes" ajoute Lucien Cerise, toujours au sujet du contexte géopolitique, et du rôle qu’y tient l’Europe. Une Europe qui sort d’une élection qui a fait beaucoup de bruit, notamment en raison de ce contexte international.
L’Europe, valet de pied du fédéralisme ?
"Cette élection européenne était comme les précédentes, un grand bluff. Tout ça pour ne rien changer. Il ne va rien se passer du tout et l’agenda euro-atlantiste va continuer à avancer. D’ici la fin de l’année, la réunion du Conseil européen se constituera en convention pour faire passer le projet de fédération européenne. Il est dans les cartons" lance Bernard Monot, économiste et Vice-président du Cercle national des économistes et ancien eurodéputé.
"L’Union européenne n’est pas l’Europe. C’est une organisation artificielle construite depuis des décennies, depuis Maastricht. Tout a été organisé et donc tout ce qui se passe depuis le 9 juin ne m’étonne pas du tout. On est dans l’agenda euro-atlantiste" précise Bernard Monot. Et ce dernier de conclure : "c’est la Commission européenne qui a le monopole. Ils sont juge et partie. Macron n’est qu’un fonctionnaire de Bruxelles. Il est aux ordres de Bruxelles et de Washington".
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