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Sommes-nous vraiment préparés en cas de cyberattaques ?

Sommes-nous vraiment préparés en cas de cyberattaques ? Pour en parler, Thomas Fauré, fondateur et président de Whaller, réseau social d’entreprise français, était l’invité d’Alexis Poulin vendredi 15 mars sur Sud Radio.

Thomas Fauré, sur les cyberattaques françaises, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.
Thomas Fauré, sur les cyberattaques françaises, invité d’Alexis Poulin dans "Poulin sans réserve” sur Sud Radio.

La France est-elle une cible privilégiée pour les cyberattaques ? Doit-on s’inquiéter de la fuite des données de France Travail ? On en parlait sur Sud Radio avec Alexis Poulin et son invité.

Cyberattaques : "Cela peut toucher tout le monde"

Les administrations françaises ont pris conscience de l’ampleur que peuvent avoir les cyberattaques. "Il n’y a pas une semaine qui se passe sans cyberattaques d’ampleur. Que ce soit les hôpitaux, les mutuelles dont les données sont dans la nature, et récemment France Travail. Les administrations se rendent compte au fur et à mesure de leurs faiblesses. Mais la marche à franchir pour être au niveau est élevée", explique Thomas Fauré, fondateur et président de Whaller, réseau social d’entreprise français.

Par ailleurs, ce dernier rappelle que tout le monde peut être touché. "Et notamment les services publics, les services, et les entreprises qui ont énormément de données", ajoute-t-il. Thomas Fauré rappelle cependant que les entreprises travaillant sur des sujets sensibles depuis toujours sont mieux préparées. "Mais aujourd’hui, le terme de données sensibles doit être étendu", précise le fondateur et président de Whaller sur Sud Radio.

Plusieurs types de cybermalveillance

Aussi, Thomas Fauré précise également qu’il existe aujourd’hui plusieurs types de cybermalveillance. "Les attaquants ont plusieurs objectifs. Le premier, c’est l’argent. Le second, c’est la déstabilisation et là, on change de catégorie. On n’est plus dans la cybercriminalité, mais la cyberguerre. Le troisième objectif, c’est l’espionnage. Quand un État veut espionner un autre État, il va agir comme cela", rappelle-t-il

Dernièrement, c’est France Travail qui a fait les frais de cyberattaques. "Cette typologie d’attaque demande beaucoup de moyens. Elle laisse penser à des attaques de déstabilisation. Les choses sont assez floues entre la capacité d’un État à attaquer un autre État, ou à utiliser des groupes dans le monde qui vont être rémunérés pour cela", conclut-il sur Sud Radio.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’Alexis Poulin dans son intégralité en podcast.

Retrouvez l’invité d’Alexis Poulin chaque vendredi à 13h dans “Poulin sans réserve” sur Sud Radio.

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