L'enquête réalisée en septembre 2024 par l'Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio à livré ses vérités. À la tête du classement, Michel Barnier, ancien ministre et négociateur du Brexit, recueille 57 % d'opinions favorables, tandis que Marine Le Pen se retrouve parmi les figures les plus décriées avec 57 % d'opinions négatives.
Barnier, Philippe et Attal : un trio de tête solide
Michel Barnier, avec son statut de Premier ministre et de son expérience européenne, se hisse à la première place avec 57 % de bonnes opinions, surpassant l’ancien Premier ministre Édouard Philippe (55 %). Le maire du Havre et président du mouvement Horizons continue de jouir d’une solide cote de popularité. Malgré son départ de Matignon il y a plusieurs années, il reste une figure consensuelle, avec 40 % d’opinions défavorables, un chiffre relativement contenu pour une personnalité de premier plan.
L'ancien Premier Ministre Gabriel Attal, tire son épingle du jeu avec une troisième place avec 54 % d’avis positifs, en progression de 8 points par rapport à notre enquête précédente.
Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy : les plus contestés
À l’opposé du classement, Marine Le Pen affiche un des plus hauts taux d’opinions défavorables avec 57 % de jugements négatifs, contre seulement 42 % d’opinions positives. Après plusieurs tentatives à l’élection présidentielle, l’héritière du Rassemblement National semble cristalliser un fort rejet. Jordan Bardella, son successeur à la tête du parti, ne fait guère mieux avec 52 % d’avis négatifs.
Nicolas Sarkozy, quant à lui, continue d’entretenir un rapport ambivalent avec l’opinion publique. L’ancien président, souvent au cœur de polémiques judiciaires, suscite 54 % d’opinions défavorables, bien qu’il conserve un noyau dur de 45 % d’opinions favorables. Son retour progressif dans le débat politique semble diviser les Français, mais témoigne de sa capacité à rester une figure incontournable.
La surprise des centristes
François Bayrou, se place aussi remarquablement bien. Avec 45 % d’opinions favorables et un gain de 9 points, le président du MoDem profite de sa posture de sage du centre. De même, Bruno Le Maire, ministre démissionnaire de l’Économie, gagne en popularité (+10 points), atteignant 47 % d'opinions positives. Ses actions en matière de gestion des finances publiques semblent lui apporter la reconnaissance de l'opinion, même s’il reste une figure clivante avec 46 % d’avis négatifs.
Les outsiders : Dati et Cazeneuve en progression
Parmi les autres personnalités en nette progression, Rachida Dati (+9 points) et Bernard Cazeneuve (+10 points) se démarquent. Dati, ministre démissionnaire de la Culture, semble capitaliser sur son franc-parler et son ancrage local. Quant à Cazeneuve, l’ancien Premier ministre, un temps évoqué pour récupérer cette fonction, notamment grâce à sa gestion calme des crises lorsqu’il était au gouvernement.
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