Parce que dans cette ville, une expérience pour le moins originale est en cours dans certaines écoles : équiper les élèves de gilets connectés avec GPS pour analyser leurs déplacements dans la cour de récréation.
Une étude pour mieux comprendre la répartition des espaces
Cette initiative vise à étudier comment filles et garçons occupent l’espace de la cour. Le résultat est sans appel : 20 % des garçons utilisent 80 % de la surface disponible. Pourquoi ? Parce qu’ils jouent au football, et un terrain, même improvisé avec des manteaux comme poteaux de but, prend beaucoup de place.
Si cette étude a le mérite de mettre en lumière une inégalité d’occupation, Philippe David s’étonne qu’il ait fallu attendre 2024 et une technologie de géolocalisation avancée pour découvrir une réalité que le bon sens aurait suffi à constater.
La réponse de Strasbourg : végétaliser les cours
Pour répondre à cette problématique, la ville de Strasbourg a décidé d’aménager des « îlots de fraîcheur » dans les cours de récréation. Ces espaces comprennent des zones végétalisées, des jardins partagés, potagers ou pédagogiques. Une initiative intéressante sur le papier, mais qui suscite quelques interrogations.
Philippe David se rappelle avec une pointe de nostalgie qu’à son époque, l’affaire était réglée bien plus simplement : « Quand nous occupions trop de place pour jouer au football, les institutrices ou instituteurs nous demandaient de déplacer nos "poteaux de but" improvisés. Une méthode efficace, gratuite, et sans surveillance high-tech. »
Une approche disproportionnée ?
Au-delà de l’anecdote, Philippe David s’inquiète des implications de telles pratiques. Équiper des enfants de gilets connectés, même à titre de test, pose des questions éthiques sur la surveillance et le respect de leur vie privée. De plus, dans un contexte de tensions budgétaires, il s’interroge sur l’opportunité de dépenses qui pourraient être évitées par une approche plus pragmatique.
Quand les élus locaux « pataugent dans la choucroute »
Vendredi dernier, Philippe David concluait son coup de gueule en critiquant certains universitaires et magistrats à Rennes et Nantes qu’il jugeait « à l’ouest ». Aujourd’hui, il pointe du doigt les élus locaux de Strasbourg qui, selon lui, « pataugent dans la choucroute ».
Pour Philippe David, ces initiatives sophistiquées et coûteuses ne résolvent pas forcément les problèmes, alors qu’une dose de bon sens suffirait souvent à faire avancer les choses. Une réflexion à méditer dans ce monde où la technologie tend à tout envahir, parfois au détriment de solutions simples et efficaces.
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