Comme d’habitude je vais remettre le clocher au milieu du village, un village qui se situe un peu partout en France même si celui qui est à l’origine de ce coup de gueule se trouve dans le XIXème arrondissement de Paris.
Pourquoi le XIXème arrondissement de Paris ? Parce que c’est là que se trouve la piscine Georges Hermant qui est à l’origine d’une information qui est désormais partie comme une trainée de poudre.
Dans cette piscine, la journaliste du Monde Laurène Daycard a été filmée à son insu par un smartphone soigneusement dissimulé dans un sac qui dépassait légèrement à l’intérieur de sa cabine de vestiaire. Une mésaventure qu’elle a racontée sur les réseaux sociaux et qui a vu des centaines de témoignages affluer, et pas qu’avec des smartphones mais y compris avec des hommes s’exhibant et se caressant dans les vestiaires et les douches face à des femmes et à des jeunes, parfois très jeunes, filles.
Affaire du voyeur de la piscine : "Je me demande comment des gens, théoriquement sensés, ont pu imaginer mettre des vestiaires mixtes dans les piscines, alors qu'il était évident que ce type de dérive allait arriver !", réagit @PhDavidMtb dans son coup de gueule du jour ⚡️ pic.twitter.com/Jg6JHoZiQ1
— Sud Radio (@SudRadio) April 15, 2025
Et je me demande comment des gens théoriquement sensés ont pu imaginer mettre des vestiaires mixtes dans les piscines alors qu’il était évident que ce type de dérives allait arriver. Dans mon enfance, lorsque nous allions à la piscine avec l’école ou en famille, il y avait les vestiaires femmes et les vestiaires hommes, il n’y avait pas non plus de téléphones portables c’est vrai, et tout se passait très bien.
Mais plutôt que se lamenter aujourd’hui, peut-être eût-il fallu réfléchir avant.
Il y a neuf ans j’avais débattu dans « Seul contre tous » que j’animais sur Sud Radio face à Anne Souyris, alors maire adjointe écologiste de Paris, lorsque la ville voulait transformer certains quais du centre de Paris en plage naturiste.
J’avais argumenté que tous les voyeurs de l’Île-de-France et d’ailleurs iraient et le bon sens a prévalu puisque la zone a été transférée dans le bois de Vincennes. Mais j’étais déjà effaré par le fait qu’une telle idée ait pu germer dans l’esprit d’élus sans avoir pensé aux conséquences prévisibles.
En attendant le procès de celui qui a filmé Laurène Daycard, et des autres, et en espérant que les sanctions seront lourdes, rappelons à ceux qui ont pris de telles décisions qu’il aurait fallu faire une étude d’impact qui n’aurait rien coûté au contribuable en la faisant avec du simple bon sens…
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