Après Londres et avant Bruxelles, passage de quelques heures par Paris ce mercredi soir pour Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien a été reçu tard par Emmanuel Macron aux côtés d’Olaf Scholz à l’Elysée.
Alors que la guerre en Ukraine est sur le point de conclure sa première année - ce sera le 24 février - Zelensky souhaite désormais que l’Europe lui livre ses avions de chasse. Ce serait un pas supplémentaire de franchit par l'occident.
"Nous allons rendre à l’Europe la paix"
"La France et l’Allemagne ont le potentiel de changer le jeu, a-t-il expliqué en conférence de presse. Plus tôt l’Ukraine aura des armes à longue portée, plus tôt les pilotes ukrainiens auront des avions modernes, plus vite l’agression de la Russie cessera. Nous allons rendre à l’Europe la paix" a déclaré hier soir Volodymyr Zelensky aux côtés d’Emmanuel Macron et d’Olaf Scholz.
Pour ce qui est de la France, on parle des Mirage 2000, les ancêtres des Rafale. Mais le président français n'en a pas dit un mot. Pour le moment, la question n'est pas officiellement posée pour la France qui enverra tout de même 12 nouveaux canons Caesars à défaut des chars Leclerc. En tout cas, Volodymyr Zelensky le dit de nouveau, pour vaincre la Russie, l’Europe et les Etats-Unis doivent fournir un maximum de matériel militaire.
"Rien n'est exclu"
Alors, des avions de chasse pour l’Ukraine ? La question est posée même si le président ukrainien n'en ai pas à la première prise de parole à ce sujet. Olaf Scholz n'a pas non plus parler d'appui aérien hier mais l’Angleterre, elle, semble davantage prête que les autres. En tout cas, "rien n’est exclu" a expliqué un peu plus tôt dans la journée le Premier ministre anglais Rishi Sunak, qui recevait Zelensky.
Après les chars lourds, le scénario d'un envoi d'avions de combat est craint par la Russie. Cette possibilité et les mots du premier ministre britannique ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd. Si l’Europe envoie ces fameux avions pour contrôler l'espace aérien du pays, la Russie promet "une réponse". Ce sont les mots ce mercredi de l'ambassade russe en Grande-Bretagne parlant même de "moisson sanglante".